Mardi 13 juin, le Bacchus Business Club s’est tenu exceptionnellement au château Haut-Bailly, pour une grande soirée rassemblant plusieurs dizaines de dirigeants d’entreprises réunis par la passion de la gastronomie et du vin. L’occasion de faire le point avec la directrice générale de ce magnifique Cru Classé de Graves, Véronique Sanders.
La première actualité du château Haut-Bailly, c’est la campagne des Primeurs 2022. La mise en marché n’a pas encore eu lieu mais le vin a reçu un très bel accueil, avec notamment la note de 98/100 de la part de la rédaction de Terre de vins. Quelles sont vos impressions sur ces Primeurs ?
C’est un millésime qui a suscité beaucoup d’intérêt. C’était merveilleux de recevoir de nouveau des clients du monde entier, on a eu un visitorat d’une ampleur inédite, c’est un vrai plaisir après la période de la Covid-19. Je pense que c’est un millésime qui a surpris, enthousiasmé et étonné les dégustateurs. Il associe l’opulence et la générosité du millésime, à l’élégance du terroir et surprend par sa fraîcheur. C’est un Haut-Bailly qui a du style et de la race. Cela montre, de façon plus large, la capacité de Bordeaux à s’adapter au changement climatique, dans des conditions parfois extrêmes. C’est certainement un millésime prophétique, qui donne de la confiance pour les années à venir.
Vos nouvelles installations techniques, inaugurées il y a deux ans, représentent un atout supplémentaire pour aller chercher encore davantage de précision sur un tel millésime ?
Définitivement oui. C’est un outil extraordinaire qui nous permet d’aller encore plus loin en précision, de palier aux effets du changement climatique, qu’il s’agisse de notre capacité à refroidir la vendange ou du choix possible des différents volumes de vinification en fonction des rendements… Beaucoup de visiteurs professionnels ont pu découvrir ce nouveau chai pour la première fois à l’occasion des Primeurs, et il ne laisse pas indifférent. C’est un bâtiment qui se vit, qui est vraiment dans le prolongement du terroir et parfaitement intégré à l’environnement. Il s’y dégage une vraie émotion.
Dans quelle mesure ce nouveau chai est-il le « point d’orgue » de votre dispositif œnotouristique ?
Il constitue bien sûr un point d’attraction fondamental dans notre politique d’accueil à la propriété. Les visiteurs venus du monde entier bénéficient d’un accueil sur mesure, assuré par l’équipe du château. Nous voulons avant tout faire partager notre métier, qu’il s’agisse d’une expérience totale, en immersion dans le lieu, bien sûr conclue par une dégustation. On étend aussi les possibilités d’œnotourisme avec notre table privée tenue par notre chef maison, et une offre d’hébergement au château Le Pape, notre autre propriété. C’est une très belle expérience à vivre au cœur du vignoble et aux portes de Bordeaux.
Le 13 juin prochain, de nombreux entrepreneurs passionnés de vin pourront découvrir ce sens de l’hospitalité dans le cadre du Bacchus Business Club…
C’est une superbe opportunité pour nous de recevoir des dirigeants d’entreprises passionnés par leur métier ainsi que par le vin, de créer des synergies, des liens, d’échanger sur nos professions respectives. Le vin est un liant, un vecteur de civilisation, il contribue à lancer des conversations passionnantes : c’est le mérite de ce Bacchus Business Club qui est une très belle idée, déclinée dans plusieurs villes de France et en particulier à Bordeaux. C’est un plaisir et un honneur de recevoir le club de Bordeaux au château Haut-Bailly, et nous mettrons tout en œuvre pour que cette soirée soit à la hauteur de l’événement, avec de beaux vins qui sauront créer la surprise et surtout susciter beaucoup de plaisir, en harmonie avec l’âme, l’esprit et l’élégance de Haut-Bailly.