Dans un marché en mutation, deux stratégies s’imposent : s’adapter ou disparaître. Lenovo et Léoville Barton illustrent parfaitement cet impératif.
Le mardi 4 mars, le Bacchus Business Club de Bordeaux a eu l’honneur de recevoir Eric Lallier, PDG de Lenovo France, pour une immersion dans la stratégie d’un géant mondial de la tech.
Avec 80 000 collaborateurs dans le monde, dont 330 en France, Lenovo s’impose comme un acteur incontournable de l’industrie technologique. Fort d’un chiffre d’affaires de 1,5 milliard d’euros en France, le groupe occupe la place de numéro un du marché. Une position enviable, mais aussi la plus difficile à conserver.
L’innovation est au cœur de la stratégie du groupe, avec des avancées majeures telles que les PC à écran déroulable qui a beaucoup fait parler de lui lors de sa présentation lors du CES de las Vegas.
Loin de se limiter aux tendances du moment, Lenovo maîtrise l’ensemble de sa chaîne de production, un atout différenciant dans un secteur où la souveraineté industrielle est un enjeu clé. Lenovo développe une approche complète, du cloud aux solutions IA privatives intégrées directement dans les postes de travail.
Désormais, la performance industrielle ne se conçoit plus sans une réflexion sur l’impact environnemental. En cinq ans, la consommation énergétique des PC de bureau a été réduite de moitié. Lenovo explore aussi le marché du reconditionné, encore largement à structurer.
Au-delà de la tech, la marque a su miser sur la valorisation de son image à l’international, notamment à travers des partenariats stratégiques comme en Formule 1.
Damien Barton Sartorius, co-actionnaire des Châteaux Léoville Barton et Langoa Barton BARTON FAMILY WINES, grands crus classés 1855 en appellation Saint-Julien, a également partagé sa vision. Dixième génération à la tête de cette propriété emblématique, il revendique un équilibre entre tradition et adaptation. En cette période de mutation, l’enjeu est, entre autre, de conserver sa clientèle fidèle. Pour lui, la technicité ne suffit pas : un grand vin doit avant tout véhiculer une émotion. Conscient des défis environnementaux, le conditionnement des bouteilles a été repensé en réduisant l’usage des caisses en bois, désormais remplacées par des cartons sans colle ni scotch, divisant ainsi leur empreinte carbone par six. A ses yeux, l’avenir du vin passe aussi par une approche plus précise de la distribution, une juste valorisation de chaque maillon de la filière et un impératif simple : qu’une bonne bouteille soit avant tout une bouteille vide.
Cette soirée a été l’occasion d’échanges passionnants sur la manière dont Lenovo et la famille Barton, chacun à leur manière, anticipent les mutations de leur secteur. Un grand merci pour ces témoignages inspirants.





